jeudi 28 juin 2012

Born Villain, Marilyn Manson (2012)


Que dire de ce "Born Villain" ? Déjà que je l'attendais avec une impatience teintée de crainte. Cependant, la déception ne fut pas aussi grande que pour "Eat Me Drink Me" ou "The High End of Low" que je n'arrive vraiment pas à écouter.

Depuis que "Born Villain" est sorti je l'ai écouté, allez, une bonne quinzaine de fois, dont toute une après-midi en boucle, et ça faisait bien longtemps que ça n'était plus arrivé. Soyons réaliste, Marilyn Manson n'est plus. Seulement ce retour est plus appréciable que les précédents. Il n'a plus la passion d'autrefois mais on ne criera pas encore sa mort musicale. Certaines chansons donnent la pêche et l'album s'écoute en entier sans avoir envie de pleurer en repensant à ce qu'il était avant. Je pense notamment à "Pistol Whipped" qui pourrait bien être ma favorite de l'album. "You're So Vain" également, dont la participation de Johnny Depp fait sourire. On retrouve dans "Born Villain" les rythmes sensuels toujours présent dans les œuvres de Manson, cette fois-ci réussi.

"No Reflection" à été choisi comme single de l'opus, ce qui n'est pas un mauvais choix. Le clip est certes plus sage que ce qu'il a bien pu nous offrir, mais on retrouve tout de même la patte mansionnienne. Même si son allure simpliste et un sacré coup de vieux font un léger choc. L'heure de gloire est passée mais il est tout de même encore bien vivant, et j'ose espérer que la suite des événements remontera le niveau.



Alors non, ce n'est pas un grand retour triomphant, mais je ne me rappelle plus la dernière fois que j'ai autant écouté un de ses albums. Peut-être est-ce la présence de Twiggy Ramirez ? 

Twiggy

J'ai testé pour vous... La poudre de Perlimpinpin !

Un nom intéressant, j'en conviens. Mais qu'est-ce ? Tout simplement un produit miracle de la marque Lush. Lush, c'est une série de cosmétique, soins pour le corps, pour les cheveux, et compagnie, biologique et écologique. J'en ai pas mal entendu parler sur le net, et les tests me donnaient franchement envie. Sans attendre plus longtemps, j'ai vérifié s'il y en avait un dans ma ville, et - merveille - oui ! C'est donc le coeur en joie que j'ai sauté dans le premier tram pour m’enquérir du style de ce fameux magasin naturel.
Voilà, l'introduction.


La poudre de Perlimpinpin, en plus d'avoir un nom qui me fait penser aux lapins (pinpin = lapin. C'est aussi simple), est une sorte de shampoing sec. Une poudre à mettre dans les cheveux lorsqu'ils commencent à devenir gras et que pour une raison quelconque vous ne pouvez vous laver les cheveux (mon cas : j'espace de plus en plus les shampoings pour laisser mes cheveux respirer). Ils deviennent tout de suite plus doux, ils sentent bon, et n'ont plus l'air aussi sale. Mi-ra-cle. Il faut tout de même passer un coup de peigne histoire de se débarrasser des résidus de poudre. C'est rapide, facile à utiliser, et à mon humble avis la bouteille dure un bon moment. Bien entendu, ça ne remplace pas un vrai shampoing ! Il ne faut pas l'utiliser tous les jours. Mais ça dépanne bien. Si vous avez - comme moi - un problème de cheveux gras, ce produit aide beaucoup. Et l'odeur est très agréable. L'effet est décuplé lorsqu'il est apparemment couplé avec le shampoing I Love Juicy. Je confirmerai ou contre-dirai cette information dès que j'aurais pu me le procurer (Oui je songe à refaire ma salle de bain en Lush.)

Le petit must de cette poudre, est qu'il est plus qu'utile lors d'un festival de plusieurs jours (Le Hellfest ?) sans possibilités de se laver les cheveux. On peut aimer la bière et le gros bruit, et veiller à rester fraiche en toutes circonstances.

Ainsi je ne peux que conseiller ce produit qui est une sorte de nécessaire de la salle de bain !
Twiggy
Crédit photo : Lush

Dolls, de Takeshi Kitano (2003)

De toute beauté. Simplement.


 
Dolls relate l'amour éternel, de trois manières différentes. Il y a Matsumoto et Sawako, couple de futurs mariés confrontés à un choix tragique, qui les mènera à l'errance à travers les saisons. Il y a aussi le vieux chef yakusa, qui se retrouve face à son passé, et à sa bien-aimée, qui ne l'a jamais oublié. Enfin, il y a Nukui, le plus grand fan que peut avoir la chanteuse Haruna, il le lui prouvera d'une façon hors norme.
Le tout sur un fond de théâtre bunraku.

Ces trois histoires n'ont pas de lien, si ce n'est le passage du couple de mendiants enchainés. Elles se superposent, comme se superposent les souvenirs au présent. Un film sans début, ni fin en soi. Où le silence se superpose à la mélodie lancinante composée par Joe Hisaishi (compositeur, entre autre, de Hayao Miyazaki. Même Buster Keaton à eu recours à son talent), magnifique comme toujours. 

Dolls est d'une lenteur dramatique, mais on le lui reprochera pas, au contraire, l'émotion dégagée ne serait pas la même si le rythme se faisait plus rapide. L'absence de rythme fait partie intégrante de l'univers de Dolls. Les plans longs permettent aussi d'admirer la beauté incroyable des paysages. Les couleurs du Japon ont rarement été aussi bien exploitées. Les 4 saisons apparaissent, avec leurs tonalités. On se perd à regarder ces vastes étendues, d'apparence infinie, comme se perdent ces personnages, poupées qui subissent la tournure des évènements. On ne sait jamais ce qu'ils pensent, on assiste à leurs côtés.
Dolls nous place stricto sensu en tant que spectateur. On regarde, on ne peut rien faire d'autre.

Takeshi Kitano nous montre par ce film ses multiples talents. (Cinéaste, acteur, animateur de télévision, humoriste, peintre, plasticien, écrivain, poète, chanteur, et designer de jeux-vidéos, en tout...). Cette fois-ci, il ne joue pas dans son film mais sa présence se fait ressentir. Après "L'été de Kikujiro", plus léger et comique, même si le fond mélancolique de Kitano reste présent, Dolls est le second film de sa réalisation que je vois, et je n'ai pas envie de m'arrêter en si bon chemin. Un homme atypique pour un cinéma atypique, Kitano se démarque des autres, et de loin. Qu'on aime ou non (et avec Dolls, c'est soit on aime, soit on n'aime pas. Manichéen, mais il n'y a pas de juste milieu), Takeshi Kitano laisse sa petite marque dans notre esprit.
Pour ma part je suis conquise, et j’espère donner envie de faire un petit tour cinématographique du côté du soleil levant.


Twiggy
Crédit photo : Allociné